Bientot un nouveau bol d'air pur...en rejoignant la ville, mais retrouver tous ces gens, qu'est ce que ca va être bon :)
Pas besoin d'air frais pour se sentir voler, suffit juste de trouver le bon équilibre...
Hate, hate, hate!
Me revoila, une fois de plus, quand ruminer à l'intérieur ne suffit plus, quand jeter des tas d'écritures sur feuilles blanches ne soulage plus. Être rancunier c'est moche, et pourtant incontrolable comme ces petits défauts qui peuvent nous pourir la vie : jalousie, envie etc.
Des mois et des mois que je lui en veux, et ce n'est pas rien si ca me ronge de l'intérieur, comment détruire un sentiment fort en peu de temps. Il suffit de claquer des doigts, de tourner le dos et de ne pas regarder en arrière.
L'Amitié, celle qui est portée par un grand A, celle qui se construit petit à petit ou à une vitesse folle, celle qui fait qu'on se sent bien, rassuré ou réconforté et tout plein de sentiments positifs. Comme il est rassurant de passer un coup de téléphone et en quelques minutes de se retrouver en compagnie de quelqu'un qu'on apprécie, de frapper à sa porte ou d'entendre la sonnette, de savoir qu'on est pas seul, de savoir que cette Personne est là, et que le temps va se mettre à filer comme jamais.
Et puis un beau jour on se lève, comme la veille, comme tous les autres jours, on vaque à ses occupations ou pas, on envoie un message, anodin comme tous les autres jours mais la réponse est différente. Les jours suivants, le scnénario se reproduit.
On prend alors conscience que les choses ne sont pas pareilles, loin de la jalousie et de l'envie, on prend conscience que la personne qu'on attend et qu'on apprécie ne donne plus de retour, mais on le respecte : chacun sa vie après tout.
On relit des messages d'amitiés tous plus forts, plus gentils et adorables les uns que les autres, on écoute les musiques qui rappellent de bons souvenirs et on tente de continuer son chemin avec les nouveaux éléments de sa vie. Malgré tout, le creux qui se fait dans le fond du coeur fait mal.
C'est toute la confiance qu'on a misé qui s'envole en morceau, c'est tout ce qu'on croit solide qui se détruit d'un coup de massue. Sans jalousie aucune, cela fait mal d'avoir le sentiment d'être "jetée" en ne parlant que d'amitié, cela fait mal de voir qu'on est remplacé, que les projets sont annulés au profit de quelqu'un d'autre, que le lapin posé se rapporte à cette même personne, que tout gravite autour d'une nouvelle amitié. Chacun fait ses choix.
Et quand on croise cette personne, qu'elle arrive tout sourire, qu'elle vous présente sa nouvelle amie qui vous ignore cela rend un peu triste, puis chaque jour ou croisez cette nouvelle inconnue dans votre vie : cours, soirées, autre et qu'elle vous ignore avec dédain avec ce regard qui dit "laisse tomber tu as perdu".
C'est étrange ces sentiments confondus, ces douleurs, et cet espoir que le temps arrangera les choses. Il aura fallu quelques mois pour construire l'impensable, il aura fallu quelques jours pour tout détruire, et je ne peux m'empêcher de ruminer, de lui en vouloir et de me sentir plus seule qu'à ces moments parfois. L'impression qu'on a joué avec mes sentiments quelque part.
Etrange de parler d'amitié comme on parlerait d'amour, étrange, pourtant l'amitié est une forme d'amour et la déception est toujours aussi grande, et la chute fait toujours mal...qu'importe le moment, qu'importe la personne, qu'importe ce qui gravite autour...
Arnaque, mensonge, naiveté, un cocktail explosif...
A méditer pour ne plus tomber dans le panneau...la prochaine fois.
Parce que c'est beau et rêveur de dire que je ne devrais jamais pleurer...quand on fait couler les larmes...
J'ai appris une nouvelle, qui m'a chamboulée de l'intérieur. Parce que le passé nous rattrape souvent, parce que le futur n'existe pas forcément.
Ce n'est pas parce qu'on a quitté quelqu'un qu'on arrive à se détacher de son passé en permanence. Et aujourd'hui, je me sens touchée par cette nouvelle, par cette famille.
Mais je n'y suis pour rien. Je ne suis plus rien pour eux, et je ne peux rien faire.
On m'a blessé, mais aujourd'hui j'ai quand même de la peine pour eux. Et je ne savais même pas quels mots dire, je ne savais même pas s'il fallait dire quelque chose.
Je n'aime pas les phrases toutes faites, bien faites, mais qui signifie si peu...et ce n'est pas le moment de jouer avec les mots.
Je suis touchée, mais cela ne me regarde plus. Les pages ne se tournent que dans un sens, et eux n'ont pas besoin de mes émotions. Chacun sa peine, son fardeau, ses problemes, et sa vie...
Et je rumine son visage depuis hier, et j'imagine, et...ca me fait mal, comme des petites blessures, alors que pourtant je n'ai pas connu et tout est si loin.
Une histoire qui ne m'appartient pas, mais qui me poursuivra pourtant encore, parce que je sais que je ne peux enterrer des sentiments à vif et pourtant il va falloir digérer. Une inconnue qui n'en est plus et des soupcons qui deviennent vérité, et ce qui ne me regarde pas.
Et puis les à côtés.
Tout d'un coup la pierre tombe et me heurte, comme un coup de massue. Je ne sais pas si j'aurais la force de faire comme ci...et de passer à autre chose...parce que j'imaginerai toujours celle qui a compté pour toi, celle qui a partagé avec toi, celle qui a comblé tes désirs en quelques semaines alors qu'il m'a fallu des mois pour t'apprivoiser et me sentir aimée...
Pourtant ca ne devrait rien être pour moi, juste une page de ta vie tournée, arrachée...mais je n'ai pas la force de voir les choses ainsi...
Tel les racines de l'arbre qui se bat pour vivre, s'étendre et s'épanouir en soulevant terres, routes et batisses, je me bat contre moi même.
Je tente de survivre face à ces impulsions qui me mènent plus bas que terre et réduisent simplement mes chances d'être heureuse à néant.
Je me bats contre moi même pour tenter de ne pas te décevoir, ne pas te perdre, mais je ne sais pas si j'y arriverai vraiment, parce que j'ai l'impression de ne pas embrasser le monde du même regard que toi.
J'ai peur je crois, j'ai peur et je nous détruis à cause de ça, à cause de moi.
Il y a ce sentiment d'impuissance et de dégout de soi qui flotte au dessus de mes rêves et mes espoirs...
Quand j'ouvre les yeux,
Et te trouve à mes côtés,
C'est le bonheur et mes voeux,
Si souvent espérés, aujourd'hui exhaucés.
Je ne suis que cette ombre qui s'enfuit,
Celle d'un oiseau en pleine nuit,
Qui jamais ne s'arrête de voler,
De peur d'être à jamais réveillée.
Ce rêve je le construis avec toi,
Chaque nuit, chaque jour,
Où je me retrouve dans tes bras,
Tous ces moments trop courts.
Je ne suis que cette ombre qui s'enfuit,
Celle d'un oiseau en pleine nuit,
Qui jamais ne s'arrête de voler,
Jusqu'à venir te retrouver...
Entre maladresse et tendresse il m'est difficile de trouver le juste milieu, de te voir entre deux coupures comme la déchirure de l'instant qui dur un peu plus qu'un simple moment...
Ecorchée vive, je m'accroche au fin fond de la mer pour ne pas être emportée par les flots comme l'enclume de ton bateau que tu emmènes derrière chacun de tes pas... Mais je me rends compte que je ne suis pas accrochée à toi, je suis restée posée au fin fond comme l'étoile de mer, je me suis échouée sur le bord d'un rocher comme la mousse au soleil...
Mais il fait nuit.
Ma bonne étoile, qui borde mes nuits, qui m'offre des sourires le jour.
Ma bonne étoile,
Quand tu brilles dans la nuit près de moi, j'aspire au repos et à la tranquilité, et là je regarde le ciel sans te voir, sans trouver ton regard qui me fait vibrer. Le ciel me semble vide sans toi, les autres étoiles ne scintillent pas, elles sont là, point.
Toi tu brilles comme personne dans ma vie, tu fais briller la mienne.
C'est beau.
Quand tes mains tiennent les miennes, quand je m'accroche à ton cou et que le monde semble tourner autour de nous. Ce sont ces instants qui me manquent, quand notre complicité s'étale du petit jour à la tombée de la nuit...quand les frissons se dessinent sur mon corps et que je me blottis dans tes bras pour combattre le froid, quand ma tête dépasse à peine de ton gilet, et que je ne cesse de te réclamer des calins...sans fin...avec faim.
Je suis affamée de la vie avec toi, prête à te suivre n'importe ou...et là je pourrai m'endormir sur les bords de Seine, me laisser mourir que rien ne changerait...
Tu détiens la palette de couleurs qu'il faut mettre dans ma vie pour me voir sourire...
Pour tout, merci...
La fin de l'année, les cartons dans l'appartement, les affaires qui se sont accumulées au cours de ces mois, de cette année de folie. Une année à grande vitesse.
Toi t'es au beau milieu, arrivé un peu comme un miracle, un peu à l'improviste presque, et puis des débuts difficiles et le point d'équilibre qu'on a (presque) atteint, je crois...
Une histoire d'amour est faite de compromis.
C'est vrai.
Le plus dur c'est de te laisser partir en vacances loin de moi, et que de nouveaux des centaines de kilomètres nous séparent...quelques joursn, puis se revoir, j'en rêve déjà avant une plus longue séparation, quelques semaines...
Je suis triste, mais j'ai cette petite lumière qui me dit qu'au fond dans un mois, c'est ensemble qu'on habitera, le temps d'un stage certes, mais ce sera merveilleux..je l'espère tellement fort...
Quelques jours de camping a l'arrache pour faire passer cette absence plus facilement? Un petit bout de rêve que j'ai envie d'effleurer avec toi.
Tu m'apportes le bonheur,
les rires et les larmes,
Et je t'aime
Pour tout ca.
Toi.
Je n'aime pas que ma vie dépende des autres.
Je n'aime pas qu'on décide pour moi.
Indépendante sur certains points.
Plus que d'autres...
Toujours sur l'air "A fuego lento" les mots coulent seuls, ou pas vraiment, mais cette envie d'écrire est plus forte.
Une habitude perdue sans doute. Un état de solitude passager.
Rien que de penser ça je suis heureuse.
Penser qu'avant je ne vivais pas sans écrire chaque jour, sans déposer des mots, des maux, des envies, des doutes.
Savoir que ce soir je te revois. Et le sourire qui m'envahit. C'est presque fou. Presque.
Il fait presque beau, le vent souffle dehors et je n'ai que l'envie de retrouver tes bras...patience, patience.
Des tas de questions, pas vraiment sur nous mais sur le sens ou vont les choses...pas vraiment peur, ni craintive, plutot interrogative, parce que l'instant présent n'existe pas quand il faut réussir dans ses études à se projeter en avant, quand tout nous ramène à dans quelques mois. Et là, la peur prend un peu le dessus.
Se demander comment je ferai si... et puis se dire que ce n'est pas possible...pas après huit mois qu'on en parle, on y arrivera...ou pas...et ces deux mots qui me trotent dans la tête et la pression qui augmente chaque jour. Cela me parait tellement impensable mais je réalise que la réalité nous rattrape petit à petit.
Mais je réalise que plus le temps passe et plus je ne vois pas mon quotidien sans mes réveils auprès de toi.
Malgré tout le reste autour, malgré mes airs grognon...qu'est ce que je suis bien avec toi...