Toujours sur l'air "A fuego lento" les mots coulent seuls, ou pas vraiment, mais cette envie d'écrire est plus forte.
Une habitude perdue sans doute. Un état de solitude passager.
Rien que de penser ça je suis heureuse.
Penser qu'avant je ne vivais pas sans écrire chaque jour, sans déposer des mots, des maux, des envies, des doutes.
Savoir que ce soir je te revois. Et le sourire qui m'envahit. C'est presque fou. Presque.
Il fait presque beau, le vent souffle dehors et je n'ai que l'envie de retrouver tes bras...patience, patience.
Des tas de questions, pas vraiment sur nous mais sur le sens ou vont les choses...pas vraiment peur, ni craintive, plutot interrogative, parce que l'instant présent n'existe pas quand il faut réussir dans ses études à se projeter en avant, quand tout nous ramène à dans quelques mois. Et là, la peur prend un peu le dessus.
Se demander comment je ferai si... et puis se dire que ce n'est pas possible...pas après huit mois qu'on en parle, on y arrivera...ou pas...et ces deux mots qui me trotent dans la tête et la pression qui augmente chaque jour. Cela me parait tellement impensable mais je réalise que la réalité nous rattrape petit à petit.
Mais je réalise que plus le temps passe et plus je ne vois pas mon quotidien sans mes réveils auprès de toi.
Malgré tout le reste autour, malgré mes airs grognon...qu'est ce que je suis bien avec toi...