*zazie*
Je me sens seule, et abatue depuis quelques jours, sans trop savoir le pourquoi du comment. J'ai l'impression que je ne parviendrai jamais à me relever, et j'ai juste envie de pleurer. Je m'enferme dans ces états qui me font si mal avec des envies incontrolables...comme avant.
J'ai changé d'endroit pour écrire, j'ai cru que j'avais changé mais il n'en est rien. Je n'ai pas changé, pas évolué, pas grandi, je suis toujours la même petit fille bête et sensible qui espère ce qui ne viendra pas. La tête aussi creuse que mon coeur à cet instant.
Je ne sais quoi penser, que dire, que faire.
Et puis...les amitiés s'envolent, celles qu'on croit durables, celles qu'on apprécie vraiment. Mais il y a des oiseaux qui ne cessent jamais de voler, et je n'aurais jamais assez de vitesse pour les rattraper alors je reste sur ma branche un peu frêle à cause du vent qui ne cesse de souffler, je reste sur ma branche à observer le monde, comme s'il ne reste que ca à faire. Parce que quand je vais me poser sur ta branche, tu n'y es plus.
Et ces mots si tranchants de vérité, si difficiles à prononcer, ceux qui me crèvent le coeur, que j'ai sur le bord des lèvres et que je ne peux maitriser...tous ces sentiments que je ne peux t'avouer parce que je sais que tu ne répondras rien.
Tu m'as dit "je ne dis pas ce qui est méchant mais quand je pense quelque chose de gentil je le dis" alors il faut croire que ce n'est pas le moment de te dire que je tiens à toi, que je suis bien avec toi. Parce que je sais que tu ne diras rien, tu me diras peut être merci, et puis. Silence.
J'ai envie de pleurer, de me réfugier, d'être seule juste pour que tu ne vois pas toutes ces larmes que tu ne comprends pas, cet état d'angoisse que tu ne saisis pas, ces envies de rien, tous les problèmes qui s'y cachent tout ce que tu ne voudrais pas voir.
Je comprends pas non plus en fait. Ton attitude parfois, tes mots, tes gestes, ce que tu veux ou plutot ne veux pas. Non, je ne comprends pas, si tu veux bien de moi ou si je suis juste là comme un décor dans ta vie. Je ne sais pas, et c'est peut être ce qu'il y a de plus troublant, ne pas savoir ce que tu attends de moi...
...
Du fond des océans :
Re:
merci beaucoup pour ce gentil mot...je me suis moi même retrouvée un peu dans quelques uns de tes mots, et de tes maux sur ton blog...
Merci.
Gribouill'
aubes
Tous ces mots-là me touchent infiniment. Je m'y lis du début jusqu'à la fin, et ça m'apaise un peu. Merci.