J'ai envie de dire que...mais rien ne semble facile.
Alors je me tais, dans le silence dans la nuit.
Quand la fatigue tombe sur mes yeux comme le battement d'aile du papillon.
J'ai dans les yeux, cette même lumière que celle que tu as apporté une nuit, alors qu'au couchant du Soleil je veille encore pour tenter de m'imprégner encore, oublier cette absence qui semble interminable.
Et je ne m'arrête plus dans cette vie que je n'aime pas. Paris et ses alentours. Paris et ces gens qui ne respectent rien.
Un moment ou je souffle et je pense à toi, à ce que tu fais, à ces petits détails qui ne sont rien, à ces petits détails qui font toi.
Et cette image, m'endormir contre toi, les mains dans les tiennes, conquise par tes bêtises peut être, dormir et me blottir contre toi un peu plus... Et puis, comme le miracle d'un instant, comme cette envie inexprimée, inexplicable, inimaginable...un rien... Se réveiller, un peu, le temps d'un simple baiser, qui a tout chamboulé.
Il suffit d'un instant pour perturber l'esprit et le coeur.
Et puis se rendormir, parce qu'il est tard, trop tôt peut être. Se rendormir, collée à toi, la nuit est trop fraiche, malgré que ce baiser est réchauffé mon coeur...le sourire aux lèvres.
Je me passe en boucle ce moment. Pour patienter, pour y croire encore...revivre quelque chose d'aussi fort, juste un peu de tendresse, juste que le rêve soit réel, encore un peu...
Parce que tu me fais rire, tu me donnes le sourire, tu es loin d'être ce dont je rêve, et j'apprends à te connaitre, à me maitriser, à apprécier, différemment, à partager, à oser te parler...j'apprends.
La peur de te perdre, la peur de faire des faux pas, et puis l'envie d'être naturelle et la peur de...te décevoir peut etre. Et cette crainte que tu me laisses qui me poursuivait...
Et même si on est un peu maladroit, même si on ne sait pas comment faire, même s'il nous faut du temps...
J'y crois...
Parce qu'aujourd'hui, je sais que tu seras là...