*zazie*

A croire que je ne sais pas que je suis avec toi.

A croire que les gens pensent que je ne te vois pas.

Ce qu'ils ne savent pas c'est que c'est eux que je ne vois plus. Quand ils viennent avec leur clin d'oeil, leur petite tape et leurs sourires en coin, je les vois si peu. Parce que saisir l'instant c'est oublier le reste du monde.

Et cette soirée en ta compagnie n'est qu'un sourire de plus qui s'ajoute, qu'un instant à mettre entre deux pages avant d'en tourner une autre.

On peut compter sur ses amis. Oui, se faire pousser pour attérir à quelques centimètres de lui et l'inviter à danser avec le coeur qui tambourine à deux cent à l'heure. Ne pas réaliser qu'il accepte et tenter quelques pas de salsa alors qu'il ne connait pas et moi si peu.

Etre admirative de voir qu'il tente, qu'il retente et qu'il arrive [presque] à réaliser en deux minutes ce qui nous a pris des heures... Poser sa main dans la sienne, le temps d'une danse, le temps qui se suspend.

Je ne me souviens même pas de cette musique qui berçait nos pas, je ne me souviens même pas des faux pas.

Lui faire remarquer qu'on ne regarde pas ses pieds quand on danse, et se plonger dans ses yeux.

Etre en train de rêver.

Réalité.

La musique qui touche à sa fin, et les discussions qui reprennent comme si... Et prendre le temps de le convaincre de venir au dernier cours de salsa en janvier... et un "oui, si j'ai le temps" en réponse...

Bonheur.

Et puis rentrer, parce qu'il est temps.

S'empecher d'envoyer des messages, s'empêcher et recevoir un message...de Lui...

Inespéré.

Répondre.

Réponse.

Bonheur.

Répondre.

Réponse.

Bonheur.

Et lire ses mots, et ne pas en croire mes yeux, envie d'hurler, de crier et de sourire tout le temps.

Sourire pour rien tout le temps.

Depuis cette nuit.

Rien de plus pourtant.

Juste quelques mots. Non. Le mot...

Et puis le fameux "si".

Même si rien n'est possible aujourd'hui et demain. Il y a des choses qu'on ne peut nier.

Et moi je fonds...

Juste une envie de forcer le destin...