*zazie*
A bout de souffle et le cours d'anglais qui ne finit pas.
Entendre sa voix.
Bloquée, les larmes aux yeux, envie de fuir.
De m'enfuir.
A peine le professeur ramasse les livrets que je me rue sur la sortie sous les yeux éberlués de mes camarades.
De l'air.
Un mal être qui me dépasse, la tête plongée dans l'eau.
Et personne ne semble me comprendre, j'ai mal bordel, mal... Je vis, je ris, je pleure, et je me détruis de sentiments.
Non c'est pas comme d'habitude.
Et ne me prenez pas dans vos bras en me disant que c'est normal.
Rien n'est normal, tout est de travers.
TOUT
La vie, l'amour, la haine, l'envie, la peur...
J'ai peur. Je tremble. J'ai froid. Une envie de point final.
Retour à la ligne, on efface tout.
Toi, lui et encore eux.
On efface tout, on met du blanc sur les cicatrices, des couleurs dans le coeur.
On peint sa vie. On ne fait que ça.
La peindre, la rêver.
Et puis un jour on oublie, on prend une toile blanche.
Moi je prends des toiles de verre pour peindre mes mystères, les erreurs, les malheurs, mes révolutions et les évolutions.
Tout en noir aujourd'hui.
Et je la briserai peut être demain.
Je bois, un peu, des fois...juste pour oublier avec de la vodka.
On oublie, on rit, on chante, on guérit un peu...
Et puis c'est une bonne excuse pour te regarder un peu aussi.
Juste un peu.
Perdue.
Et puis il y a toi aussi, qui hante ma tête et mes angoisses.
Mes mains qui tremblent de terreur.
Je voudrais pouvoir voler jusqu'à toi, déployer mes forces et te serrer dans mes bras.
Le temps d'un bonjour, d'un merci, d'un je ne sais quoi.
Ecouter Zazie. Encore, toujours. Des mots simples, justes, et les batements de mon coeur que je ressens dans tout mon corps...
J'en peux plus.
Mais demain est un autre jour...et tout sera pareil...
Et puis, peut être que non...